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  • Photo du rédacteurÉcrit par ouiphilippines

Aller de Palawan à Cebu sans avion : je vous raconte ce voyage

Dernière mise à jour : 16 mars


Navigation en ferry 2GO entre les plus belles îles de la baie de Coron à Palawan

Voyage sans avion – Carnet de route de Coron à Cebu


Envie d'un itinéraire plus tortueux pour le simple plaisir de découvrir de nouveaux horizons et pour goûter au temps long ?


Ouiphilippines vous raconte ce périple en 5 ferrys. Un quasi-tour des Philippines dans le sens des aiguilles d’une montre. Au départ de l’ouest de l'archipel, la boucle de Coron Palawan - Cebu emporte les voyageurs de tous modes de locomotion confondus depuis l'île de Busuanga, à travers les routes du Grand Manille pour rallier le cœur de l'archipel des Visayas à Cebu.


⎚ À peine la passerelle levée, l’ambiance est donnée. En moins de 1 minute, faites le tour des Philippines loin des images qui laissent généralement rêveurs les milliers de followers.


En Bref


Côté mer, une longue traversée plutôt sympa, plus quartes sauts de puce d’une île à l’autre et côté route, 630 kilomètres trimbalés à l'arrière d'un Van ou au guidon de votre engin : point de traces de centaines de milliers de touristes (sauf, l'inévitable stop à Boracay), ni de chemins connus du grand public pendant cette (ces) semaine(s) de bonheur. Juste des bus locaux, des transbordeurs récents ou pas, et un plein d'essence pour les plus chanceux qui voyage en véhicules (motos, voitures ou van).


Itinéraire trop ambitieux ? Allons donc, inutile de se laisser abattre ! À vous, de piocher ici et là, la portion de ce périple et les étapes qui vous intéresse, histoire de customiser votre propre Ferry/Road Trip.



Pour parcourir l’archipel de l'ouest au centre en passant par le nord


Il faut compter au moins cinq jours de voyage pour l'itinéraire en mode express. Pour être à l’aise et multiplier les étapes, mieux vaut prévoir 2 semaines.


• Coron - 375km - Manille,12h en ferry 2GO

• Manille - 120km - Batangas, 3h en bus Jam Liner, 2h en voiture

• Batangas - 40km - Calapan, 2h en ferry Montenegro

• Calapan - 160km - Bulalacao, 3h en voiture, 4h en van

• Bulalacao - 50km - Caticlan (Boracay), en FastCat 2 bateaux par jour

• Caticlan - 220km - Dumangas (Iloilo), 4h pour Dumangas, 5h en bus Ceres pour Iloilo

• Dumangas - 30km - Bacolod, 1h45 en ferry, Fast Ferry depuis Iloilo

• Bacolod - 80km - San Carlos, 2h de voiture ou 3h en bus Ceres

• San Carlos - 30km - Toledo, 2h de ferry FastCat ou Lite Shipping

• Toledo - 50km - Cebu, en voiture, bus ou van


Coron - Manille : Traverser le détroit de Mindoro en compagnie des voyageurs locaux


Au départ de Coron l’option cargo-ferry est moins onéreuse, mais moins flexible que le trajet en avion. Il ne s’agit pas toujours d’une alternative, mais d’une autre aventure, elle est unique et mégasympa, si si...


Pour traverser le détroit de Mindoro, il vous faut recharger son portable (payant sur le bateau), dégotter un ticket de ferry Atienza Shipping ou de l'excellent bateau 2GO. Une fois que vous avez ça, alors, oui le voyage commence et c’est sublime. Le ton trop simpliste est donné. Mais avant de traverser le Chanel pour parcourir la mer qui sépare la ville Coron, à l’ouest de l'archipel, de celle de Manille, au nord, il faut avant tout s’armer de patience. D’abord parce qu’il y a, à vol d’oiseau, environ 350 bornes et seulement 2 fréquences par semaine entre les deux City, ensuite parce que, comme sur toute bonne aventure qui se respecte plus de téléphones, plus de mails, la vraie expérience de la mer commence, on prend le large d’avec le monde.


Des passagers effectuent le check-in à l'intérieur du bateau 2GO MV St. Francis Xavier

Vous vous rappelez les photos des vieux rafiots qui naviguaient sur les plans d'eau de l'archipel ? Eh bien le 2GO, c'est pareil... en beaucoup mieux. Une réception colorée, une cantine moderne climatisée, un restaurant et un DJ pour mettre le feu à l'océan. Côté accommodations, tout dépend du confort que l’on recherche, le top, c’est les state rooms, puis les cabines pour 4 personnes, la touriste class qui embarque 16 occupants pour une traversée tout air conditionné et enfin la méga value qui loge 350 voyageurs à l'air libre sur un même pont.


Quelle est l’atmosphère générale à Manille ?


Après un peu plus de 11 heures de ferry et un accostage au lever du soleil, Manille nous ouvre les bras. Premier constat : les moteurs recyclés côtoient l'iPhone 14, qui côtoient les bidons villes, qui côtoient les tours de verres. Comme dans toutes les grandes villes de l'archipel, à Manille, le trafic est anarchique. On peut relier un point A à un point B en 5 minutes comme en 1 heure. Pour visiter la capitale, mieux vaut donc laisser sa montre au placard et profiter des (longs) trajets pour observer les Jeepney, ces Jeeps américaines recyclées en taxis collectifs aux couleurs vives et aux noms catholiques : Prise God - Jesus Never Fail - . On dit d’ailleurs qu’à Manille, la population est à 90 % catholique, à 10 % musulmans, mais à 100 % pinoy (gentil diminutif de Philippin).



Manille - Batangas : Skyway to Heaven


Et puisqu’on vient de prendre la route, continuons ! Pour le bus trip c'est avec Jam Liner depuis la gare de Manila (Cubao Terminal) que le voyage commence avec des fréquences toutes les heures. En véhicule, après avoir remonté les boulevards Roxas, tourné Gil J. Puyat avenue, traversé San Isidro, on arrive enfin au moment fort du voyage, le Skyway qui va se dérouler sur rampes d'accès successives et nous propulser sur la South Luzon Expressway, puis à la mer, à savoir la grande base nautique du sud de Manille… à Batangas.


Enfants vendeurs ambulants des fruits dans le trafic de Binondo à Manille

Va pour le petit tour dans le quartier de Binondo, pour cette fois. Tant pis pour les buildings sexy de BGC (Bonifacio Global City). Nous voilà donc assis dans un tricycle défoncé, qui trahira irrémédiablement notre statut de touriste routard parmi les gros 4×4 des Manileño.


Sur le ferry Montenegro vers Mindoro


Finalement le véhicule embarque au milieu des sourires édentés, des bébés emmitouflés, des sacs de riz et des panières débordantes. Des cris stridents annoncent l’arrivée à bord des derniers passagers : deux énormes cochons prennent place tant bien que mal entre les camions, suivi d’un scooter. Fou rire de quelques jeunes passagers, heureux de quitter le port Batangas, le nez collé à la balustrade salée.


Enfin, les formes de l'île de Mindoro se dessinent dans la brume. Au bout, Calapan, grande bourgade endormie aux faux airs de capitale administrative de la province d’Oriental Mindoro et, plus loin, Puerto Galera, une suite de stations balnéaires (White beach, Sabang, Small et Big la laguna) un peu caricaturale du tourisme philippin, surtout destinée aux weekenders métropolitains du grand Manille, et aux plongeurs qui découvrent l'incomparable biodiversité qui se cache sous l'eau. Certes, les ballades en bateaux dans le passage de Verde Island sont très chouettes, ses plages offrent déjà de quoi barboter, mais, ailleurs, elles sont sublimes.


Apéroter à la Casa Estela de Calapan


Qui aurait pu imaginer que le meilleur hôtel prix-charme de l’année se trouverait à Calapan ? Il faut dire que les temps ont changé : les hôtels bon goût bon genre se sont éloignés progressivement du trop prout Triangle d’or touristique (Boracay, El-Nido, Panglao). Et cet hôtel a, il faut l’avouer, de solides arguments ! A la tête (et aux fourneaux), l'équipe d'authentique Bicolano (péninsule du sud Luzon) m'a clairement vendu du rêve : Casa Estela Boutique Hotel & Cafe, Brioche à la carte du resto et une déco vintage soignée . Le tout à partir de 2'850₱ (superbe petit-déj inclus). Boum !


Calapan - Bulalacao : des routes inconnues et des coins ou îles improbables


Photo d'une Banca au lever du soleil dans la baie De Bulalacao à Mindoro

Dans la baie de Bulalacao, un chapelet d’îles, quasi déserte et ponctuées de criques aux eaux cristallines semblent posées là, prêtes à accueillir votre Banca (dégottée au Barangay Bangkal au "port" de San Juan) et à vous couper de toute civilisation le temps d’un séjour à quelques kilomètres à peine de la côte.


Et si ce bout de trip était la fabuleuse occasion de basculer vers un stop-over zéro touriste (enfin presque, seulement de très rares aventuriers locaux à signaler), de faire une croix pour quelques jours sur Tripadvisor et se concentrer sur des expériences locales ? Ouiphils vous propose Bulalacao, un bout du monde tout droit sorti d’un roman. Alors, la superbe baie de Bulalaco sera mon prochain défi à relever (article complet, à paraitre). Que des îles d'as du Island Hopping, classés parmi les 100 meilleurs de l'archipel. Traduire, notées 4 ou 5/5 sur ma liste pas exhaustive : Aslom, Tambaron, Buyayao, Suguicay


Comment s’y rendre ? Si vous optez pour le van, foncez vers la fille de Toyota Commuter qui attendent sagement les passagers du bateau à Calapan ! Le trip commence dès le port qu’on traverse à l’arrière du van collectif qui nous trimbale du nord au sud de Mindoro. Une fois sur le parvis du Southdrive Resort ( situé sur une plage à 2km au sud du village) ou du By the Sea Hôtel à Bulalacao, le niveau monte. Et en voitures (motos, etc.) individuelles, c’est 3h de bonne route, connecté sur Google Map qui s’est avérée très pratique pour arriver à bon port.


"Croisière" en nocturne vers Boracay


Sur le cargo de nuit Bulalacao-Boracay des hommes parquent les camions sur le pont

Arrivée à Caticlan en pleine nuit, le Ferry mixte FastCat, dont l'activité première consiste à permettre aux camions de ravitaillement et aux bus (Ceres, opère une ligne directe Manille-Iloilo) de traverser le détroit entre les îles de Mindoro et Panay, transporte aussi régulièrement des véhicules privés à partir de Bulalacao. Le navire, qui appartient à Archipelago Philippine Ferries Corporation est l'un des rares fasts-ferry à pouvoir embarquer des véhicules et 200 passagers à son bord.


Nouvel embarquement. Cette fois le FasCat (pour quelques pesos de plus, optez pour un ticket en Premium Economy Class) nous emmène vers la province de Panay et l’île de Boracay. Cap toujours plus au Sud. La langue locale abord n’a décidément plus rien à voir avec du Tagalog, se rapprochant définitivement du Cebuano qu'on retrouve aux Visayas. La gentillesse de l'équipage, elle, est une constante. À 3 heures du matin, le navire appareille dans le port de Caticlan. La mer est semi-agitée, les yeux fatigués, fort heureusement il y'a le merveilleusement, pratique "chat Messenger Facebook" pour se la jouer agence de voyages et réserver directement son hôtel depuis le pont du bateau. L' Hôtel Navarro à Caticlan, le résultat est certes bon et à deux pas de la jetée, mais ce n'est pas l'option la plus économique à 1'800 ₱ sans le petit-déj. En guise de suprême bonus pour les voyageurs en véhicule, il offre la possibilité de parquer son engin en toute sécurité pour passer à l'étape du paragraphe suivant.


Si j’ai envie de faire la tournée des bars et de célébrer mon road-trip, je vais où pour fêter ça ?


Photo de la White Beach à Boracay, connue pour être le hot spot balnéaire des Philippines

Boracay est surtout connue pour être le hot spot balnéaire des Philippines. Servie par une météo tropicale, des hôtels tous genres confondus en front de mer et sa Whibe Beach infinie, l’île peut-être aussi une base festive pour clore un séjour itinérant dans le pays.


Si l’appel d'un Dj pour danser et de restaurant de haut vol est trop fort, foncez sans tarder à Boracay, la Mecque du tourisme aux Philippines, une semi-ville sur une petite île de 10km², encensée par sa White Beach qui est, dit-on, la plus belle plage du monde. Après une balade dans le D-Mall, le fief des commerçants, et au coucher de soleil l'inévitable promenade le long de la plage, partez écumer les beach-bars à la recherche de sensations fortes qui sentent bon les tropiques.


Maintenant, la tâche était ardue. Trouver des hôtels bien situés à Boracay, à la déco soignée, aux recoins propres et à la literie douillette... Le tout autour de 2'000 ₱ la nuit…



De Boracay à Bacolod en passant par Iloilo, cocktail de routes et de ferrys


La route ce matin nous emmène à Iloilo, à la pointe sud de Panay. Et deux itinéraires s’offrent a nos pneus Michelin increvables : l’un, en véhicule privé, nous mène jusqu’au port de Dumangas pour embarquer vers Negros Occidental sur un ferry mixte véhicule-passagers. L’autre en bus, quatre heures de soft-rodéo, l’occasion de lier connaissance avec les passagers qui ont pu se glisser à bord du bus Ceres en direction de la ville d'Iloilo pour enfin monter à bord d'un fast boat Ocenjet et rallier Bacolod sur l'île de Negros.


Bacolod, ville bruyante, banale ? Un petit tour et puis s'en va ? Non, la 5e plus grande ville de l'archipel mérite bien plus qu’un simple détour par l'indéniable claque visuelle des Lacson Ruins avant d’embarquer sur la route en direction du volcan Canlaon (Bus Ceres du South Terminal pour San Calos) . La ville, berceau de l'industrie du sucre (et du Rum Don Papa ) est définitivement devenue branchée, même si le contrecoup de la crise Covid se fait encore sentir.

Où randonner dans la région du Canlaon ?


Vue de la région de Don Salvador Benedicto et de la chutte d'eau Malatan-og Falls

Je ne vais pas vous le cacher, j'ai beaucoup aimé Don Salvador Benedicto, une charmante bourgade sur les pentes du Canlaon, d'abord pour son côté paradis de la nature, pour sa population adorable, mais surtout pour cette belle rando à Malatan-og Falls.


Immédiatement, la route se met à grimper, Bacolod à s’éloigner, le paysage à verdir. Après quelques kilomètres, la route trace en ligne droite à travers les plantations de cannes à sucre vallonnées. Petit à petit, par les trouées à travers la forêt de pins, une hallucinante faille qui tranche les volcans Canlaon et Mandalagan en deux se devine. Passé Don Salvador Benedicto, ne ratez pas sur la gauche, le chemin de randonnée avec la discrète indication Malatan-og Falls. Ça va descendre sec dans la jungle. Les premières pentes se couvrent de fougères mégaverdoyantes. Ça verdoie même franchement à fond, comme dans l’ensemble de la région du volcan Canlaon, le huitième massif de montagnes les plus élevées des Philippines qui culmine à 2'500 mètres d'altitude. Au fond du canyon, un court passage parmi les rizières vous emmènera au paradis ou la grandiose apparition de la chute en contre-haut vous saute soudain au visage. Malatan-og Falls se mérite, mieux vaut maintenant s’accrocher pour arriver en haut. Le sentier retour offre son lot de marches en pierre et de montées abruptes (la descente pose le décor) de quoi piquer une bonne suée.


Carte itinéraires au Mt Canlaon sur l'île de Negros aux Philippines

Pause ananas frais et brochettes de poulet à Salvadore Benedicto

Les stands de fruits, coffre shops branchées et autres gargotes colorées s’éparpille le long de la route qui traverse la pinède à Don Salvadore Benedicto, certaine ne paie pas de mine, mais le coup d'œil visuel sur la vallée est là et l’accueil à la bonne franquette ravira les amateurs de simplicité.


Pour poser ses valises à DSB

Qu'il s'agisse d’une maison d'hôtes familiales traditionnelles avec micropiscine comme la Casa Teresita (oups, 3'800 ₱), d'un Airbnb pas trop cher ou d’un Resort équipé façon Balinaise comme Amari, DSB possède ce qu’il vous faut.


A tous ceux qui ont une irrépressible envie d'aller voir les rizières en terrasse (au départ de Don Salvador Benedicto ou San Carlos) sans les 10h de bus jusqu'à Banaue, ce dossier est fait pour vous. ⇲ Ultime road trip Negros Oriental : Canlaon à Dumaguete

Au bout San Cralos , et plus loin, Toledo sur l'île de Cebu


Nous voilà maintenant au nord de Negros Occidental . À l’horizon, l'île de Cebu est à peine à 30 kilomètres. Pour les plus frileux de culture et de balade, allez faire des emplettes au City Mall, c’est juste le plus grand magasin avec un food court (mini foire alimentaire) de la région. Pour les autres, c’est direction, les ruelles de San Carlos. Mais bon, si vous êtes plus portés saveurs maritimes, alors ça sera l'île Sipaway sur la plage de Whispering Palms ou le marché aux poissons. Ça marche aussi !


Un hôtel à San Carlos : Palau Hôtel


Situé dans une petite rue tranquille à cinq minutes du fourmillement du port et de la billetterie des Lite ferries qui naviguent en direction de Toledo sur l'île de Cebu, cet hôtel (1'600 ₱) sans prétention a tout du havre de paix rafraîchissant. L’endroit idéal pour déposer ses valises et s’offrir le confort du voyageur moderne, à commencer par une sémillante connexion internet.


Soyez prévenu d’un détail


Si vous dormez à San Carlos, vous serez pas loin du Sardine Run sur la côte de l'île de Cebu. Cela signifie que les inconditionnels de la parade des sardines pourront renoncer à poursuivre l'itinéraire en ligne droite et aller poser leurs tubas sur la plage de Moalboal. Cela veut aussi dire qu’il faudra passer par le port de Guihulngan Bulado à 40km au sud de San Carlos pour attraper un ferry (Island Shipping Corporation) qui navigue vers Tangil - Dumanjug - Moalboal avant de reprendre l'itinéraire du Google Map si dessus et d'attaquer la dernière ligne droite vers les pare-chocs de Cebu City.


Vélo, scooter, voiture, minibus et passagers en tongs découvrez le prix des traversées en cliquant ici (faire défiler la page vers le bas, section FastCat)


Et quand viendra la fin du périple


Un enfant de Cebu essaye d'attraper mon appareil de photo tout en souriant

Ce jour-là, Manny, dont la joie de vivre et la vitalité ne font aucun doute me tape un Big Hi5 (salut très prisé de junior ici) pour me souhaiter la bienvenue à Cebu


Après une ou deux semaines de route à travers l'archipel, entre embarcations rustiques, matelas bambous, plages et volcan verdoyants, le voyageur est ivre de grand air et de liberté. Il n’est même plus surpris de s’arrêter avaler quelques bols de riz chez la mère du voisin de bus qui a rendu le voyage cout et agréable ou d’aller chercher le fils d’un des motards rencontrés sur le bateau à la sortie de l’école. Les échanges et les rencontres se multiplient. L'aventure lui monte à la tête. Il en oublierait presque cette douleur lancinante dans le bas du dos dès qu’il s’assoit sur un tabouret. Un cap à franchir pour tout voyageur qui se respecte.


Sortez vos Stabilos ou préparez vos captures d’écran : Oui vous a tout regroupé dans ces deux dossiers infos




✎ Ce récit d'île en île slow travel vous a plu ? Vous avez une expérience à raconter ou un bon palan à partager ? Écrivez-moi ! 😉

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